Jour 3 – Départ pour les Nouragues
- passagers-sciences
- 5 nov.
- 2 min de lecture
Enfin! C'est le grand jour!
Mais avant... On ne résiste pas, ce matin on se lève vers 4h30 pour une nouvelle tentative rapide de voir des tortues avant de partir vers Regina. Nous trouvons une nouvelle trace de tortue luth mais elle est déjà repartie...


Nous avons rendez-vous à 6h15. Nous montons dans la voiture où nous rencontrons Lou, elle est en stage au CNRS et va faire la mission avec nous. Puis nous retrouvons Bran, c’est l’un des techniciens qui fait fonctionner la station de recherche. Il va nous expliquer son métier durant le séjour.
Nous arrivons à Regina un peu après 8h, le fleuve est large et un peu brumeux. Très vite la pirogue arrive au dégrad (c’est le débarcadère) et en quelques minutes nous sommes partis! La forêt tombe dans le fleuve, nous apercevons quelques oiseaux, des toucans, de très jolies hirondelles au dos bleu métallique, un martin pêcheur… mais le bateau file vite, c’est difficile d’observer.

On admire la précision de Agasi, le piroguier qui connaît tous les passages, négocie les rapides avec précision. Pour découvrir tous les métiers associés à la station de recherche que nous allons rencontrer, c’est ici (thème 3)
Après environ 3 heures de navigation, nous laissons le fleuve Approuague pour passer sur un de ses affluents: l’Arataï. Un panneau tendu au-dessus de la rivière nous informe que nous rentrons dans la Réserve naturelle des Nouragues.
Comme nous sommes à la fin de la saison des pluies, le niveau de l’eau est haut, le trajet a été très rapide: un peu moins de 4 heures pour atteindre le camp Pararé. Nous allons y passer la nuit avant la dernière étape, ce sera demain et à pied.
Première installation du hamac et quelques images du camp Pararé.
Nous avons juste le temps de croiser une équipe venue installer de nouveaux panneaux solaires. On pique-nique rapidement, on installe nos hamacs dans le carbet, une maison sans mur.

Bran nous explique le fonctionnement du camp, puis on part faire une petite marche sur un layon, c’est un sentier dans la forêt. Nous voyons de magnifiques arbres avec des contreforts. Mais après une petite traversée de rivière, plusieurs arbres sont tombés sur le chemin et si on cherche à contourner… le risque est grand de ne jamais retrouver le chemin et de se perdre. Prudemment nous faisons demi-tour.
À votre avis, quels sont les plus grands dangers dans la forêt tropicale? Donnez-nous vos propositions en commentaire (et on fera le point dans un prochain post de blog!)
Enfin, nous réalisons une interview avec Bran: il nous explique les mesures qui sont réalisées sur l’eau, chaque mois, notamment pour connaître la concentration en mercure.
Une vidéo complète à suivre et en attendant un dossier pour comprendre l'enjeu de la pollution au mercure en Guyane (son origine, sa présence dans l'eau, dans les organismes...), pour les classes de collège et pour les classes de lycée.












Réponses des CP à la question sur les plus grands dangers de la forêt tropicale: les chercheurs d'or, les humains, les tigres, les crocodiles, les animaux venimeux, les chasseurs, les sauts, les gorilles (s'il y en a), les serpents, les mygales, les scorpions.