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Jour 3 – Départ pour les Nouragues

Enfin! C'est le grand jour!

Mais avant... On ne résiste pas, ce matin on se lève vers 4h30 pour une nouvelle tentative rapide de voir des tortues avant de partir vers Regina. Nous trouvons une nouvelle trace de tortue luth mais elle est déjà repartie...

En "route" pour le camp Pararé
En "route" pour le camp Pararé

Prêts pour la première étape du jour: route jusqu'à Régina
Prêts pour la première étape du jour: route jusqu'à Régina

Nous avons rendez-vous à 6h15. Nous montons dans la voiture où nous rencontrons Lou, elle est en stage au CNRS et va faire la mission avec nous. Puis nous retrouvons Bran, c’est l’un des techniciens qui fait fonctionner la station de recherche. Il va nous expliquer son métier durant le séjour.


Nous arrivons à Regina un peu après 8h, le fleuve est large et un peu brumeux. Très vite la pirogue arrive au dégrad (c’est le débarcadère) et en quelques minutes nous sommes partis! La forêt tombe dans le fleuve, nous apercevons quelques oiseaux, des toucans, de très jolies hirondelles au dos bleu métallique, un martin pêcheur… mais le bateau file vite, c’est difficile d’observer.

Juste avant d'embarquer à Régina
Juste avant d'embarquer à Régina

On admire la précision de Agasi, le piroguier qui connaît tous les passages, négocie les rapides avec précision. Pour découvrir tous les métiers associés à la station de recherche que nous allons rencontrer, c’est ici (thème 3)

Après environ 3 heures de navigation, nous laissons le fleuve Approuague pour passer sur un de ses affluents: l’Arataï. Un panneau tendu au-dessus de la rivière nous informe que nous rentrons dans la Réserve naturelle des Nouragues.

Comme nous sommes à la fin de la saison des pluies, le niveau de l’eau est haut, le trajet a été très rapide: un peu moins de 4 heures pour atteindre le camp Pararé. Nous allons y passer la nuit avant la dernière étape, ce sera demain et à pied.


Première installation du hamac et quelques images du camp Pararé.

Nous avons juste le temps de croiser une équipe venue installer de nouveaux panneaux solaires. On pique-nique rapidement, on installe nos hamacs dans le carbet, une maison sans mur.


Rencontre avec un arbre géant
Rencontre avec un arbre géant

Bran nous explique le fonctionnement du camp, puis on part faire une petite marche sur un layon, c’est un sentier dans la forêt. Nous voyons de magnifiques arbres avec des contreforts. Mais après une petite traversée de rivière, plusieurs arbres sont tombés sur le chemin et si on cherche à contourner… le risque est grand de ne jamais retrouver le chemin et de se perdre. Prudemment nous faisons demi-tour.

À votre avis, quels sont les plus grands dangers dans la forêt tropicale? Donnez-nous vos propositions en commentaire (et on fera le point dans un prochain post de blog!)

Enfin, nous réalisons une interview avec Bran: il nous explique les mesures qui sont réalisées sur l’eau, chaque mois, notamment pour connaître la concentration en mercure.

Une vidéo complète à suivre et en attendant un dossier pour comprendre l'enjeu de la pollution au mercure en Guyane (son origine, sa présence dans l'eau, dans les organismes...), pour les classes de collège et pour les classes de lycée.

Bran nous explique le protocole de suivi mensuel de l'eau de l'Arataï.
Bran nous explique le protocole de suivi mensuel de l'eau de l'Arataï.

Le vlog: notre voyage en Guyane jour par jour en moins de 2 minutes.


 
 
 

2 commentaires


Réponses des CP à la question sur les plus grands dangers de la forêt tropicale: les chercheurs d'or, les humains, les tigres, les crocodiles, les animaux venimeux, les chasseurs, les sauts, les gorilles (s'il y en a), les serpents, les mygales, les scorpions.

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Bonjour les CP!

Merci pour votre réponse.

Alors, en forêt amazonienne, il n'y a pas de tigres (ils vivent en Asie) ni de gorilles (ils vivent en Afrique), et ce sont des caïmans.

C'est vrai qu'il faut faire attention aux animaux venimeux comme les serpents, les mygales, les scorpions. Mais ils ne nous attaquent pas, il suffit de ne pas les embêter et de faire attention, par exemple à ne pas poser la main dessus!

Vous avez raison, les chercheurs d'or (qu'on appelle les orpailleurs) travaillent illégalement dans la forêt (ça veut dire qu'ils n'ont pas le droit), ils sont armés et il y a déjà eu des rencontres avec des morts. Mais nous étions dans une zone éloignée des…


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