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passagers-sciences

[Réponses en vidéo] Les étapes pour équiper des phoques de balises

Dernière mise à jour : 1 févr.

La semaine dernière, nous étions sur le terrain, dans la vase, dans l'eau pour participer à une session de captures de phoques. Brisons le suspens, le 3ème jour, nous avons pu capturer et équiper de balises 4 phoques!

Récit de ce travail d'équipe en vidéo.

Le premier phoque équipé, en train de récupérer de l'anesthésie

Petit rappel des épisodes précédents! Si vous nous suivez, vous savez que le suivi de la population de phoques de Saint-Pierre et Miquelon fait partie des sujets de notre projet cette année. Nous avons rencontré Cécile Vincent, spécialiste des phoques, lors de notre séjour dans l’archipel. Mais il n’y avait pas de possibilité de faire de terrain et de voir les captures. Cécile nous a invité à une session de terrain en Normandie… Et vous nous connaissez, on a accepté !


Nous avons demandé à Skye Wynn-Simmonds, étudiante en thèse dans l'équipe de Cécile Vincent, de nous expliquer les différentes étapes de cette opération. Enfilez votre combinaison sèche et une vieille paire de chaussures, n'oubliez pas votre bonnet et vos gants en néoprène, on vous emmène...


Vous l'aurez compris, capturer des phoques ce n'est pas simple et c'est un travail d'équipe. Chaque jour, au moins une vingtaine de personnes étaient mobilisées. Sur cette session, il aura fallu 4 jours pour équiper les 6 phoques des balises prévues.


En résumé, que fait-on avec les phoques capturés?

Avant l'anesthésie, le phoque est pesé, pour lui injecter la bonne dose. Les phoques qui ont été équipés ce jour-là pesaient entre 80 et 130kg. Ce sont des phoques veau marin (la plus petite des deux espèces rencontrées sur nos côtes) aussi appelés phoques communs.

On équipe les phoques avec des balises pour permettre de connaître leurs positions géographique pendant plusieurs mois. Avec ces balises il est aussi possible de connaître une partie de leur comportement : sont-ils en repos, en déplacement, en chasse… ?

Les explications plus en détail avec Cécile Vincent en vidéo, partie 1 et partie 2.


Plusieurs prélèvements sont effectués sur chaque phoque.

On profite de la capture des phoques pour réaliser différents prélèvements pour plusieurs programmes de recherche :

Une vibrisse (poil de la moustache) est prise et une biopsie (prélèvement de tissu ou d'une partie d'organe) est effectuée sur le "gras" de l'animal. Plusieurs analyses peuvent être menées, elles permettent de mieux connaître le régime alimentaire ou encore la présence de contaminants dans les tissus.

Une prise de sang est aussi effectuée, c'est avec le sang que les analyses génétiques sont réalisées.

Des poils de la fourrure sont aussi récupérés.


Les mots du jour:

Les vibrisses sont les poils de la "moustache" (qu'on trouve aussi chez le chat), ce sont des poils particuliers permettant à l'animal de percevoir son environnement.

La biopsie consiste à prélever un fragment de tissu (par exemple un fragment de peau ou ici de "gras" situé sous la peau).


Pour retrouver le récit "en texte" de notre session de terrain, c'est ici.


Vous pouvez aussi approfondir le travail sur les phoques de Saint-Pierre et Miquelon dans la rubrique Ressources.

  • Si vous êtes en primaire, c'est le Thème 2 : Biodiversité

  • Si vous êtes en collège ou en lycée, c'est le Thème 1: Un écosystème où se rencontrent la terre et la mer

Fashion week ou fin de manip?

Merci à Cécile et tous les participant.es pour leur accueil!


Cette session s’inscrit dans le cadre des suivis environnementaux du Parc éolien en mer du Calvados, qui se situe à une quarantaine de kilomètres de la colonie. Dans son autorisation environnementale, le parc éolien s’est engagé a évaluer les impacts des travaux et de l’exploitation sur les mammifères marins et plus précisément des phoques veaux-marins dans notre cas. Pour en savoir plus sur le parc éolien et cette étude.

Ce projet est financé par le Parc éolien en mer du Calvados.


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