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Jour 8 - Congrès des sciences aquatiques, coup d’envoi

Hier soir a débuté le congrès international des sciences aquatiques de Saint-Pierre et Miquelon. C’est la raison principale de notre venue à cette date sur l’archipel.


Tout d’abord, un congrès scientifique, qu’est-ce que c’est ? C’est un rassemblement de scientifiques qui viennent présenter leurs travaux de recherche. L’originalité de ce congrès c’est qu’en plus des scientifiques, d’autres acteurs travaillant autour du monde maritime sont également présents : industriels, pêcheurs, pédagogues et même des artistes présenteront leurs actions.



Dès le premier soir, nous retrouvons une partie des experts scientifiques partenaires de notre projet. Fabrice qui organise le congrès, Lyne spécialiste des baleines, Cécile qui étudie les phoques…


Aujourd’hui, de bonne heure, nous embarquons, avec tous les membres du congrès, sur le bateau qui nous amène à Miquelon. La mer est belle. On guette mais on ne voit pas de cétacés sur la traversée. Il faut 1h30 de ferry pour aller de Saint-Pierre à Miquelon.



Arrivé sur Miquelon, nous découvrons ce petit village posé au ras de l’eau. Le village est installé sur un cordon de galet et il est bordé par la mer et une lagune, l’eau est partout. Au Nord, le cap de Miquelon. Et nous allons commencer par des visites vers le sud. Tout d’abord, l’étang de Mirande. C’est une lagune aussi, en principe une lagune communique avec la mer, il y a un mélange d’eau douce et d’eau salée. Les poissons peuvent aller et venir, ils viennent notamment se reproduire dans les lagunes. Mais ici, la communication avec la mer s’est refermée. Des travaux sont en cours pour rouvrir un passage pour l’eau et les poissons, cette ouverture s’appelle un grau. Des spécialistes nous présentent les différentes solutions envisagées.


Ensuite, nous allons jusqu’au grand Barachois, une très grande lagune entre l’île de Miquelon et l’isthme. On découvre les dunes et l’isthme, très étroit, qui file vers l’île de Langlade. À plusieurs endroits, la route est renforcée, les vagues et les tempêtes érodent ce fragile cordon de sable.

Les lagunes sont des milieux fragiles et sensibles, au Grand Barachois, une prolifération d’algues et l’arrivée d’une espèce exotique, le crabe vert, suscitent de l’inquiétude. Là aussi, plusieurs spécialistes étudient le problème et cherchent des solutions.


L’après-midi est consacré à une première série de présentations, notamment de Flora Salvo qui travaille sur le développement de la culture d’algues au Canada. Nous allons l’interviewer pour en savoir plus sur cette ressource nouvelle de la mer.

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