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passagers-sciences

Jour 14 – Cap de Miquelon

On voulait absolument aller dans ce secteur sauvage au nord du village de Miquelon qui forme comme une jolie virgule marquant la fin de l’archipel. Et ce fut une magnifique exploration.

Ce matin, le temps est très clair et frais. On suit d’abord la route qui quitte le village vers les dernières maisons et le point de vue où nous sommes passés hier. On passe ensuite un étang (et c’est lui qui est la réserve d’eau de Miquelon). Très vite après l’étang, nous apercevons deux cerfs de Virginie. Cette espèce n’était pas présente originellement à Saint-Pierre et Miquelon, elle a été introduite sur Miquelon et Langlade en 1953 pour être chassée. Les cerfs de Virginie se sont très bien adaptés et les populations se sont développées, ce qui n’est pas sans poser problème pour la régénération de la forêt boréale. Les cerfs mangent en effet les bourgeons et les jeunes pousses. Le chemin oscille entre la forêt boréale et des tourbières. A chaque endroit un peu protégé du vent, les arbres de petite taille arrivent à pousser. Ailleurs, c’est le royaume de la tourbière (toujours humide !). Les fougères sont en couleurs automnales, c’est particulièrement beau. Le panorama sur la mer et Terre-neuve au loin est superbe. On scrute pour essayer d’apercevoir des mammifères marins.


Il y a de nombreux oiseaux, Éric a réussi à saisir le pic flamboyant (avez-vous vu la belle tâche rouge derrière sa tête ?) et la mésange à tête brune. Ici, on ne retrouve pas d’espèces familières pour nous Européen, ce sont des espèces dont la répartition est plus nord-américaine.

Nous faisons la pause à l’extrémité du cap et nous cherchons les pygargues à tête blanche. On nous a indiqué qu’il y a un couple nicheur, l’endroit s’appelle d’ailleurs le cap au nid d’aigle, c’est bien choisi. Un magnifique individu finit par se percher sur un arbre mort dans les pentes raides au-dessus de l’eau (l’avez-vous trouvé sur la photo ci-dessous ?). Et pratiquement en même temps, un grand groupe de dauphins vient chasser en dessous de falaises où on mange. Et on aperçoit, très furtivement, le dos d’une baleine ! Quel spectacle !

Il est temps de prendre le chemin du retour en longeant cette côte spectaculaire. Nous ferons encore une petite pause pour regarder les phoques nager dans les rochers. Et c’est le retour à Miquelon avec pleins de belles images dans la tête.


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